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Pierre writes:

Mes relations avec Gudmund ont été étroites. Elles sont nées lors d’un voyage en Palestine (son premier grand voyage à l’étranger depuis sa nomination) où nous avons appris à nous connaître malgré nos difficultés d’échange linguistiques. Il voulait que je lui parle français et me répondait en anglais. Nous avons aussi découvert notre amour commun de la musique, notamment Vivaldi et de la bonne cuisine.

C’est ainsi que nous avions un Directeur ouvert et plutôt sybarite qui n’hésitait jamais à partager nos fêtes et en particulier le beaujolais nouveau. Très dynamique et ouvert il a orienté l’IIPE vers de nouvelles aventures, par exemple le SIDA et l’éducation en situation d’urgence. Ouvert à tout et à tous, il était multidimensionnel.

Je n’oublie sa demande de recherche sur un général français découvreur du code ENIGMA de la marine allemande ou sa recherche d’un”nez” pour identifier et reproduire un parfum ! Parler de ses capacités de travail et de ses facilités à négocier avec la maison mère serait redondant. D’autres le feront bien mieux que moi. Pour ma part, j’en garde le souvenir d’un certain sourire, celui qu’il avait lors de mes 60 ans ou de la remise de ma médaille des palmes académiques. Je garde aussi le souvenir de sa remise de canne améliorée pour mes vieux jours, hélas prémonitoire puisque j’ai du l’utiliser pendant plusieurs semaines avant de me faire opérer du genou.

Lui et Charlotte ont une place importante dans mes bons souvenirs et ce sera avec un immense plaisir que j’aimerais leur faire découvrir ma nouvelle région de résidence : la Touraine. Je pense qu’il y aurait bien des raisons pour qu’ils l’apprécient.

3 Responses to “Runner, Pierre (fr.)”

  1. Gudmund says:

    Oui, Pierre était mon tuteur sur comment faire une mission. Le voyage en Palestine était décisif tant pour ma perspective générale que pour comment je suis allé plus tard des tâches semblables.

    Pierre peut se souvenir que nous avons été les deux questionnés par la police de frontière israélienne. Apres il a demandé pourquoi mon interrogation avait pris une telle longue période. Et je pourrais vraiment répondre que pour chaque question l’officier israélien a demandé de moi, j’ai cru qu’il était seulement équitable qu’il répondrait à une question je l’ai posé. À la fin il – exaspéré – me laisse de l’interrogatoire.

    Et oui, Pierre était mon premier enseignant reel de français. Il a la chaleur et la gentillesse qui m’a fait oublier toutes les exigences de grammaire française, le simple passe correct ou le subjonctif approprié. (Il n’a aucune responsabilité du tout pour mon “français” ici!)

    À Paris Pierre est devenu mon acheteur de vin – je lui donnerais de l’argent, il est revenu avec une collection excellente de bouteilles. Charlotte et moi avons aussi passé Noël à Alsace à l’entreprise vinicole de son cousin : j’ai toujours un de ses Gewurstraminer.

    Et ensuite il y a Pierre le merveilleux cuisinier – trois étoiles, si vous me demandez ou Charlotte. Et bien que ce soit dur dans le pre-GPS-times de trouver sa maison à l’extérieur de Paris, il était, comme le Guide de Michelin le dit : Vaut le voyage!

    Nous n’avons jamais fini aller au Maroc ensemble. Peut-être nous devrions le faire maintenant ?

  2. Pierre Runner says:

    Très cher Gudmund,

    Comme une voix qui vient de si loin et qu’on a jamais oublié.
    En effet que d’heures partagées d’amitié et de bonne humeur et, c’est vrai, de bonne chère. Qui aurait pensé qu’en allant enPalestine nous allions ramener le futur Directeur de l’Institut qui a eu donc ce double privilège de me succéder puis de te succéder ! En lisant ta prose, je peux être fier de mes leçons de français. Pour ma part, mon norvégien reste très basique et se borne à lire l’étiquette du brandy voyageur. J’ai même oublié le nom de ton fromage caramélisé !
    Je me rapproche de l’instant où ta canne va m’être utile mais je voyage toujours autant. Tu as du savoir que j’étais au Maroc avec Françoise. Ca se rapproche donc et bientôt, j’espère ce sera avec toi (et Charlotte), avant qu’une nouvelle révolution ne vienne tout chambouler (difficile ce mot mais utile dans le Monde où nous vivons). Mon seul espoir maintenant, c’est… à très bientôt le plaisir de te (vous) faire découvrir ma nouvelle demeure située au coeur du vignoble de Chinon (à découvrir absolument) et du jardin des Rois de France (ils ne s’étaient pas trompés). Nous y dégusterons aussi quelques nouvelles recettes en évoquant ce passé si riche et l’avenir qui l’est encore plus. Votre chambre d’amis vous y attend.
    je t’embrasse ainsi que Charlotte qui nous donne ainsi l’occasion de renouer des liens qui m’étaient chers.

  3. Gudmund says:

    Tres cher Pierre,
    Il est grand de recevoir des nouvelles de vous! Et évidemment Charlotte et moi aimerions vous visiter dans Chinon. Nous sommes à Paris tout à fait souvent – et faire une excursion à la vallée Loire et Chinon est tout à fait maniable. Vous êtes-vous retirés en France ? Quand serez-vous en France pendant les mois venant ?
    Gudmund

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